La conduite sous l’emprise de stupéfiants n’est pas sans conséquences, encore plus si le conducteur a commis un accident. Les risques sont gros et peuvent aller d’une simple amende à un emprisonnement pour les plus graves. Mais ce n’est pas tout, les répercussions atteignent le permis de conduire, et même le contrat d’assurance auto. Décryptage !
Quelles sont les sanctions pour une conduite sous emprise de drogues ?
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Par stupéfiants, on fait souvent allusion au cannabis, mais toutes les formes de drogues sont comprises. Selon une étude menée par la sécurité routière, plus de 23% des personnes décédées sur les routes ont été tuées dans un accident causé par un conducteur sous l’emprise de stupéfiants. Les alcools sont également pris en compte, car les effets sont presque les mêmes : somnolence, perte de coordination et de réflexes, troubles de la vision, etc. Autant dire que le risque de causer un accident est extrêmement élevé. La pire des sanctions est l’emprisonnement jusqu’à 2 ans. Mais pour les cas moins graves, c’est-à-dire des dommages matériels, le conducteur se voit retirer 6 points sur son permis de conduire.
Mais il y a également les amendes qui peuvent atteindre les 4 500 euros. En outre, l’immobilisation du véhicule est aussi une sanction assez sévère pour la plupart des automobilistes. Cela les oblige donc à utiliser les transports en commun pendant un moment. Les accidents, aussi mineurs soient-ils, ne sont pas ignorés par les autorités. Ainsi, il y a l’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière dont les frais sont entièrement à la charge des fautifs. Il en va de même pour les stages de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants. Pour les récidivistes, la loi prévoit des sanctions plus strictes qui touchent essentiellement la mutuelle auto.
Les conséquences de la conduite sous emprise de stupéfiants sur l’assurance
Même la meilleure couverture des risques ne peut protéger indéfiniment les accidents causés par les chauffeurs poisseux et sous emprise de drogues. En effet, ce sont des profils à risques pour les compagnies d’assurance. Les pertes qu’ils engendrent nuisent à leurs activités et c’est la raison pour laquelle elles ont droit à une option de résiliation. Cependant, il faut trouver un motif valable afin de justifier la résiliation. L’usage de stupéfiants au volant étant proscrit, les conducteurs, en connaissance de cause, verront leur contrat résilié même s’il y a d’autres options disponibles. Entre autres, les assureurs peuvent éventuellement procéder à une déchéance de garanties ou d’indemnisation.
Bien entendu, la plupart ne choisissent pas cette voix et prennent des précautions qui pèsent lourd pour les chauffeurs. En effet, les assurés dits malussés auront du mal à trouver une autre couverture pour leur voiture alors qu’ils en ont besoin pour circuler librement. C’est un vrai calvaire en plus de ne plus avoir de permis de conduire. Heureusement que certaines compagnies d’assurance peuvent subvenir à leur besoin. Elles proposent souvent des contrats adaptés aux situations des conducteurs résiliés à cause de la prise de drogues. Pour en bénéficier, il est recommandé de contacter une assurance stupéfiants comme https://eastassur.fr/.